UNE BETE DRESSEE POUS TUER ?

Le loup ne s'attaque généralement pas à l'homme, qu'il craint. Contrairement à la "bête du Gévaudan", qui, si on lui résiste, fait face avec rage et, lorsqu'elle a le dessous, s'éloigne sans hâte. Malgré de nombreuses blessures réputées mortelles, celle-ci a survécu. Plusieurs victimes ont eu la tête coupée, certaines ont été retrouvées déshabillées. En vertu de ces observations, les thèses les plus récentes optent pour un croisement de chien et de loup; la bête aurait été dressée pour tuer par un fou sadique, son guide et son suiveur lors de sa cavale sanglante, et protégée, tels les chiens de guerre, par une cuirasse de peau très épaisse. Le coupable pourrait être l'un des fils de Jean Chastel, Antoine, qui, prisonnier des Maures, aurait été en contact avec des animaux sauvages et serait revenu très perturbé de captivité. Il aurait peut-être agi à la demande de Jean François Charles , fils dégénéré du comte de Morangiès, marquis de Saint Alban. Pris de remords, après avoir couvert les agissements de son fils, Jean Chastel l'aurait convaincu d'ôter la cuirasse de la bête et de l'envoyer au bout de son fusil.

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