LABOURAGE ET PATURAGE
Extraite des Economies royales de Sully, la maxime "Labourage et pâturage sont les deux mamelles dont la France est alimentée et les vraies mines d'or du Pérou" est entrée dans la légende. Né et élevé à la campagne, Maximilien de Béthune est sûr que le relèvement de la France passe par celui de sa principale richesse : l'agriculture. Il y consacre tous ses soins et s'attache à protéger les paysans contre les abus des gens de guerre et du fisc. Là encore Sully veille à tout. Il s'assure que les surfaces cultivées seront augmentées, il fait assécher les marais, s'enquiert de la bonne exploitation des forêts, encourage de nouvelles cultures comme celle du mûrier. En bon serviteur de l'Etat, Sully s'emploie à réaliser le voeu d'Henri IV : "Je veux qu'il n'y ait si pauvre paysan en mon royaume qu'il n'ait tous les dimanches sa poule au pot". Si la fomule n'est peut-être pas authentique, elle réflète ceendant la volonté du roi de sortir la paysannerie de la misère où l'avaient plongé les Guerres de Religion.
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