LE DROIT DE REGARD DU CHAPITRE DE REIMS Avant le sacre de Philippe III le Hardi, il y a eu quelques difficultés entre l'évêque de Soissons, Milon de Bazoches, et le chapitre de Reims. Les moines du chapitre ont prétendu que c'était à eux de nommer le prélat qui devait sacrer le roi, puisque toute la juridiction du siège archiépiscopal vacant lui était dévolue. Milon de Bazoches ne peut que le reconnaître avant d'obtenir leur aval. Les actes capitulaires de cette époque font mention des clercs ou des prélats qui doivent être présents et officier à la messe, et que le chapitre a nommés et désignés. Cet exemple montre qu'aucun évêque venu de l'extérieur ne peut procéder à la célébration du rituel du sacre sans le consentement du chapitre de Reims dans le cas, comme lors du sacre de Philippe le Hardi, où le siège archiépiscopal est vacant. Page MAJ ou créée le |