UNE ESTIME RECIPROQUE

Bien que tout les oppose, après la bataille de Dorylée, Occidentaux et Orientaux, Francs et Turcs, s'accordent respectivement à reconnaître la bravoure de l'adversaire. "Les Francs eux mêmes, qui affrontèrent tant de périls, reconnaissent qu'ils n'ont jamais rencontré une autre race d'hommes qui puissent être comparée aux Turcs, tant ils firent preuve de courage et de vaillance au combat", explique le moine historien Guibert de Nogent. La grande estime que portent les croisés aux soldats turcs, en particulier aux cavaliers, est réciproque. Même si ce sont les seules qualités qu'ils peuvent attribuer à ces "infidèles" venus d'Occident, les musulmans font sincèrement l'éloge de "l'inégalable" valeur militaire des Francs.

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