LE MARIAGE AU MOYEN AGE

Au XIème siècle, au sein de la société occidentale, la doctrine du mariage n'est pas encore définitivement fixée. Héritage des traditions germaniques et romaines, le choix des alliances est soumis à la volonté paternelle et dicté par la nécessité de tisser force solidarités familiales. Au sein de l'aristocratie, et à fortiori au sein de la dynastie régnante, un mariage est impérativement l'union de deux familles, de deux lignages, de deux patrimoines. Jusqu'à la fin du Moyen Age, il est relativement facile d'invoquer le droit canonique pour obtenir l'annulation d'une union malheureuse ou ne convenant pas à l'une des parties. Mais, peu à peu, l'Eglise va imposer ses règles. Elle va en particulier promouvoir le mariage chrétian, fondé sur le consentement mutuel des époux, et les unions arrangées entre deux très jeunes enfants vont tendre à disparaître.

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