LE ROI ET SES " APOTRES "

Robert entretient en son palais des dizaines d'indigents. Lorsqu'il se déplace, il est précédé par douze pauvres, montés sur des baudets, qui trottent en tête du cortège. Le roi les appellé familièrement "mes apôtres". La bonté et la générosité du souverain semblent sans limite. Cette attitude ne plaît guère à sa troisième épouse, Constance de Provence, dont l'ambition démesurée n'a d'égal que l'avarice. Exaspérée par ces "faiblesses", elle se fait un malin plaisir de rogner sur les dons et oboles de son époux. Ses agissements sont d'autant plus préjudiciables aux miséreux que la reine de France détient alors les clefs du Trésor et gère les finances du royaume.

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