LA PUNITION DE BRUGES
Outre les clauses du traité d'Athis sur Orge auxquelles elle doit se conformer, la population de Bruges se voit, en réparation du crime des "Matines" de mai 1302, moralement sanctionnée et condamnée à faire pénitence selon le bon vouloir de Philippe le Bel. "Le devant dit notre sire le roi pourra punir 3 000 personnes de la ville de Bruges et du terroir d'icelle, celles qui lui sembleront les plus coupables des méfaits passés, c'est à savoir par voyages et par pélerinages : 1 000 outre-mer (en Terre Sainte) s'il lui plaît; et 2 000 où il lui plaira mieux en deça de la mer, et tant comme il lui plaira. Lesquelles personnes seront contraintes par le devant monseigneur de Flandre et par ses frères, par les nobles, les bonnes villes et les gens de Flandre à faire les voyages ou les pélerinages dont notre sire le roi les chargera dans les trois mois que le dit monseigneur de Flandre ou ses successeurs en seront requis dudit notre seigneur le roi".
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