ALCUIN, SERVITEUR DES LETTRES
Latiniste distingué, grand amateur et admirateur du poète Virgile, Alcuin entreprend de réformer le latin dans sa forme classique en tant que langue culturelle. Autuer d'une oeuvre personnelle modeste, si ce n'est une contribution à l'histoire par sa correspondance avec Charlemagne, Alcui a le mérite d'avoir préservé et transmis à la postérité une partie de l'héritage de l'Antiquité. Au scriptorium de Tours, les moines travaillent sans relâche à copier les écrits des auteurs anciens, païens et chrétiens, qui permettent, en particulier, de mieux connaître et comprendre la Bible. Sous cette impulsion déterminante, les bibliothèques s'enrichissent considérablement pendant que l'étude de la théologie et des textes sacrés se développe dans l'ensemble des monastères du royaume.
© 2002 cliannaz@noos.fr