UNE VIE PASSEE A REMBOURSER DES DETTES
Dès sa jeunesse, alors que le succès littéraire tarde à venir, Honoré de Balzac se lance dans les affaires. En 1825, il s'associe à un libraire, puis achète une imprimerie rue Visconti, à Paris. Mais toutes ces entreprises tournent au désastre financier. Près de 100 000 francs de dettes resteront pendant de nombreuses années une lourde charge et un souci constant pour l'écrivain, l'obligeant à déménager sans cesse pour fuir les créanciers. Balzac se lance aussi dans des spéculations hasardeuses : il investit dans des plantations d'ananas, situées près de Sèvres, dans la région parisienne; il prend des participations dans d'hypothétiques mines d'argent en Sardaigne. Il se consolera de ses échecs retentissants et de ses dévoires financiers en bâtissant dans ses romans des fortunes prodigieuses, souvent aussi fragiles que rapidement acquises.
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