UNE TRAHISON ANNONCEE

Lors de la seconde entrevue avec la duchesse de Berry, Deutz est porteur de deux lettres. L'une est envoyée par l'avocat royaliste Antoine de Berryer. L'autre est écrite par le banquier Jauge. Celui-ci prévient sa correpondante de "se tenir sur ses gardes, parce qu'il savait de source certaine qu'un homme, qui avait toute sa confiance, l'avait trahie et vendue à monsieur Thiers pour un million". Marie Caroline, qui a fait lecture de la missive à haute voix, se tourne vers Deutz et lui dit en souriant : "C'est peut-être vous?" Hélas, elle en resta là...

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