LA MODERNISATION DE LA CAPITALE

"Je dois procurer aux Parisiens de l'eau, de l'air et de l'ombre", affirme le comte de Rambuteau. Préfet de la Seine de 1833 à 1848, il entreprend, de concert avec la mairie, d'assainir et d'embellir la capitale. Ce sont des années d'une activité réglée et féconde, sans grands travaux spectaculaires, mais où Paris est "toiletté". L'administration renouvelle entièrement la voirie grâce au pavage en chaussée et à la création de trottoirs, élargit ou perce un grand nombre de rues, refait les quais, installe l'éclairage au gaz. On agrandit l'Hôtel de Ville, on termine la Bourse et l'église de la Madeleine. Tandis que le nombre des écoles passe de cinquante huit à deux cent neuf, on améliore les hôpitaux et les prisons, on développe le service des eaux de façon à porter la part de chaque habitant de soixante dix à cent huit litres. Et tout cela, sans grever les finances, ni compromettre l'avenir... Chose primordiale sous la Monarchie de Juillet!

© 2003 cliannaz@noos.fr