CLOVIS II, UN ENFANT BIEN TURBULENT
Si Sigebert III, élevé avec sagesse et dans le respect des préceptes chrétiens par l'archevêque Cunibert, fait figure d'exception parmi les rejetons de la dynastie mérovingienne, il en va tout autrement pour son demi-freère, Clovis II. Bagarreur, violent, débauché, celui-ci l'hésite pas à abuser du prestige dû à sa naissance et à sa condition pour satisfaire ses instincts les plus vils. Il s'entoure d'une troupe de garnements peu recommandables, complices de ses pires forfaits. Tenter de dresser ce fainéant est une préoccupation constante pour sa mère, la reine Nanthilde, et ses conseillers. Cette tâche infernale aurait, dit-on, épuisé le duc Ega et précipité sa fin. Marié jeune, Clovis II sera pourtant remis dans le droit chemin par l'exemple de Bathilde, sa pieuse épouse, et le sage Echinoald le poussera à assumer dignement ses responsabilités de roi.
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