UN PROCHE DE GREGOIRE DE TOURS

Fortunat fut le correspondant et l'ami de Grégoire de Tours, l'évêque historien des premières décennies de la dynastie mérovingienne, auteur d'une Historia Francorum. Lui aussi homme de culture, Grégoire fut fasciné par l'habileté littéraire et le talent de l'Italien, qu'il poussa à publier ses poèmes. En retour, Fortunat soutint son alter ego et admirateur, lorsque Chilpéric 1er le traduisit devant un synode pour avoir prétendument ébruité les relations coupables de la reine Frédégonde avec Bertrand de Bordeaux. Longtemps après la mort de Fortunat, Grégoire regretta publiquement la disparition d'une si belle plume qui aurait pu l'assister si utilement dans son grand oeuvre historique.

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