CLEMENT MAROT JUSTIFIE SON DEPART EN ITALIE

En juin 1535, Clément Marot compose une Epistre au roy du temps de son exil à Ferrare afin de convaincre François 1er de sa fidélité et de sa bonne foi. Non seulement il y plaide sa cause, mais il fustige aussi les "sorboniqueurs" qui, au nom du Seigneur et oubliant jusqu'au concept même de tolérance, punissent, emprisonnent et brûlent les tenants de la Réforme.

"O quatre foys et cinq foys bien heureuse
La mort, tant soit cruelle et rigoreuse
Qui feroyt seulle ung million de vies
Soubz telz abus n'estre plus asservyes!
De Luthériste ilz m'ont donné le nom :
Qu'à droict ce soit, je leur répondz que non...
Au nom de luy ne suys point baptizé :
Baptizé suys au nom qui tant bien sonne
Q'au son de luy Père éterne".

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