UNE VIE FAMILIALE EN SOURDINE

De la situation familiale de Clément Marot, on ne sait que peu de choses. Il se serait marié en 1529 et aurait eu trois enfants : deux fils et une fille, qui serait devenue religieuse. Tous trois auraient grandi sous la protection de Marguerite d'Angoulême, reine de Navarre. Quant à leur mère, elle n'a inspiré aucune oeuvre au poète, qui a pourtant tant vanté les charmes des dames de toutes conditions et dédiés de nombreux vers à la douce et "brunette" Anne d'Alençon, son "amie de coeur". Il est très rare que Clément Marot évoque les siens, comme lorsqu'il plaide sa cause auprès du roi pour être libéré de l'Enfer de la prison du Châtelet en 1526 et s'en aller bien vite retrouver ses "petits Marotteaux". A défaut de famille de coeur, le poète était attaché à la Cour, sa "famille de l'esprit", et à François 1er, le "père des Belles Lettres".

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