Les cinquième, sixième
et septième guerres de Religion (Mars 1574
- Novembre 1580)
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La cinquième guerre de
Religion : politique et révolte nobiliaire |
1574
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30
mai : Mort de Charles IX. Henri III, roi de Pologne, rentre à Paris
et monte sur le trône de France
19 août : L'Ouest de la France est ravagé par la guerre entre protestants
et catholiques
17 septembre : Echec des catholiques au siège de Luçon
Eté - Automne : Monsieur, duc d'Alençon, bien qu'héritier présomptif
du trône, se rapproche des protestants. Henri de Navarre reprend la
religion réformée. Henri de Guise prend la tête de la Ligue
Novembre : Des catholiques modérés, partisans de Monsieur, se rapprochent
des protestants et réclament des réformes : c'est la "révolte
des Malcontents"
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1575
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13
février : Sacre d'Henri III à Reims
Avril : Les protestants réclament l'entière liberté de culte et le
châtiment pour les assassins de la Saint Barthélemy
15 septembre : Louis, prince de Condé, prend de nouveau la tête de
la révolte. François d'Alençon se rallie au parti protestant
10 octobre : Henri de Guise défait les protestants à Dormans, près
d'Epernay
21 novembre : Le duc d'Alençon conclut la trêve de Champigny avec
Catherine de Médicis et renie ses engagements auprès des Malcontents
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1576
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Février
: Henri de Navarre s'enfuit de la Cour et prend la tête du parti protestant
6 mai : Edit de Beaulieu lès Loches, dit "paix de Monsieur".
Les meurtres perpétrés lors de la Saint Barthélemy sont condamnés
et les protestants reçoivent de larges garanties. Huit places fortes
leur sont octroyées et Coligny est réhabilité. Afin de faire revenir
François d'Alençon dans le camp royal, on lui octroie un apanage comprenant
l'Anjou et le Maine. Monsieur prend le titre de duc d'Anjou. Henri
III s'engage à convoquer les états généraux dans un délai de six mois
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Fin de la cinquième guerre
de Religion |
La sixième guerre de
Religion : des états généraux à
l'édit de Poitiers |
1576
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Mai
: En réaction à l'édit de Beaulieu, les catholiques forment la "Sainte
Ligue". Henri III en prend la tête afin d'en limiter l'action
6 décembre : Ouverture des états généraux de Blois. Les députés réclament
l'unité religieuse du royaume et l'annulation de l'édit de Beaulieu.
Henri III souhaite faire voter des crédits pour reprendre la lutte
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1577
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Février
: Les états généraux de Blois votent la rupture de la paix de Beaulieu
et la suppression de la religion réformée
Avril - Mai : Nouveaux conflits entre catholiques et protestants dans
de nombreuses villes du royaume. A La Rochelle, les protestants mettent
sur pied une Contre-Ligue, à laquelle s'associent la reine Elizabeth
1er d'Angleterre, les rois de Suède et de Danemark et les princes
allemands
1er mai : François d'Anjou s'empare de La Charité sur Loire
12 juin : Victoire des catholiques à Issoire
21 août : Capitulation de Brouage assiégée par les catholiques
17 septembre : Traité de Bergerac, dit "paix du Roi". Promulgué
lors de la signature du traité de Bergerac, l'édit de Poitiers réunit
les clauses concernant la paix religieuse. Il consacre l'impossibilité
à rétablir l'unité religieuse du royaume et dissout la Ligue
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Fin de la sixième guerre
de Religion |
1579
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28
février : Les conférences organisées à Nérac entre Catherine de Médicis
et Henri de Navarre débouchent sur l'octroi aux protestants pour six
mois de trois places de sûreté en Guyenne et onze en Languedoc
Novembre : Affrontements entre protestants et catholiques dans le
Sud-Ouest
9 décembre : Condé s'empare de La Fère, en Picardie
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1580
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15
mars : Prise de Montaigu par des protestants
30 mai : Henri de Navarre prend Cahors, ville du domaine royal qui
a été concédée en dot à Marguerite de Valois. C'est le prélude à la
septième Guerre de Religion ou "guerre des Amoureux"
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La septième guerre de
Religion : la "Guerre des Amoureux" |
1580
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6 novembre
: Les catholiques prennent La Mure, principale place d'armes protestante
en Dauphiné
26 novembre : La paix de Fleix, signée entre le duc d'Anjou et Henri
de Navarre, confirme le traité de Bergerac. Les protestants conservent
leurs places de sûreté six ans de plus. Henri de Navarre doit rendre
Cahors. Condé s'y oppose, rejette la paix de Fleix et essaie de soulever
les protestants du Languedoc, de Provence et du Dauphiné. Le fossé
entre Henri de Navarre, plus enclin à la conciliation, et Condé, plus
radical, se creuse
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Fin de la septième guerre
de Religion |