UNE NOUVELLE REVANCHE SUR LES FLAMANDS

La Flandre n'en est pas à sa première révolte. Lorsque le comte de Flandre, Gui Dampierre, fiance sa fille au prince de Galles, Philippe IV le Bel le fait prisonnier et l'enferme à Compiègne. Au printemps 1301, le Capétien entre dans les villes conquises. Mais l'arstocratie est divisée : d'un côté il y a les leliaerts, les partisans du lys; de l'autre les klauwaerts, les partisans du lion, c'est à dire de l'Angleterre. Le 18 mai 1302, lors des terribles "mâtines de Bruges", les klauwaerts massacrent la garnison de Jacques de Châtillon. L'armée royale vient à la rescousse et le 11 juillet, la chevalerie est massacrée lors de la bataille des Eperons d'Or, à Courtrai. Bien que Philippe le Bel ait déjà défait les Flamands à Mons en Pévèle en août 1304, la victoire française de Cassel sonne comme une nouvelle revanche.

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