LA CROISADE DE NICOPOLIS
Au printemps 1396, le duc de Bourgogne Philippe le Hardi se joint à l'expédition contre Bajazet menée par Sigismond, roi de Hongrie et futur empereur, afin de protéger les confins balkaniques de la Chrétienté. Il nomme son fils, le duc de Nevers, le futur Jean Sans Peur, alors âgé de vingt cinq ans, à la tête de cette croisade qui compte de grands noms du royaume, tels le comte d'Eu, connétable de France, le sire de Bar et le comte de La Marche, tous deux cousins de Charles VI. Le 22 septembre 1396, les croisés rencontrent les Ottomans à Nicopolis, ville du nord de la Bulgarie, sur le Danube. Malgré les exploits héroïques du comte de Nevers, l'échec militaire est terrible. Bajazet triomphe des rois chrétiens, et ce sera finalement l'Asiatique Tamerlan (Timur le Boiteux), déjà vainqueur de l'empire mongol, qui écrasera les armées ottomanes à la bataille d'Ankara, le 20 juillet 1402.
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