LA RANCON DU ROI JEAN

Jean le Bon fait partie du club très fermé des souverains capturés et rançonnés par l'ennemi. Avant lui, en 1250, Saint Louis a connu le même sort. Mais celui-ci n'est resté prisonnier des Egyptiens que pendant un mois. Le cas, somme toute exceptionnele, du souverain captif est cependant prévu par le code de l'honneur féodal qui impose aux vassaux de s'acquitter de la rançon. Celle de Jean le Bon s'élève à trois millions d'écus, soit deux années de revenus de la Couronne de France. Les modalités du versement sont arrêtées en 1360 : 600 000 écus versés dans les quatre mois, puis 400 000 écus tous les ans pendant six ans. Jean le Bon retrouve la liberté après le paiement du premier acompte. Cependant, sa mort, en 1364, n'éteint pas la dette française qui ve peser lourdement sur les finance du royaume.

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