L'ENJEU AQUITAIN

En 1152, Aliénor, héritière du duché d'Aquitaine, épouse en secondes noces Henry Plantagenêt. Deux ans plus tard, ce dernier monte sur le trône d'AAngleterre et augmente ses biens des possessions de son épouse. L'Aquitaine est alors le fleuron du royaume et Richard Coeur de Lion, fils d'Aliénor et succcesseur d'Henry II, y résidera neuf ans. La querelle franco-anglaise éclate après la bataille de Bouvines, lorsque Philippe Auguste s'attribue une partie du duché d'Aquitaine. En 1259, le traité de Paris, signé par Henry III et Saint Louis reconnaît bien au roi d'Angleterre la jouissance du fief aquitain, mais celui-ci est alors largement amputé et, qui plus est, soumis à l'hommage au suzerain qu'est le roi de France. Dès lors, et jusqu'à la rupture définitive de 1337, les rois d'Angleterre répugneront à prêter l'hommage et n'auront de cesse de récupérer leur patrimoine.

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