LES CAROLINGIENS
LES CAROLINGIENS... EN BREF
Du chaos mérovingien sortent les Pépinnides.
Les maires du palais se montrent en effet plus aptes à mener les affaires
publiques que les rois fainéants. Après Charles Martel, vainqueur des Sarrasins, Pépin le Bref reçoit
la consécration pontificale. En 800, son fils Charles est couronné à Rome. Un
nouvel Empire est créé, fermement tenu en main par Charlemagne. On
assiste alors à une véritable renaissance culturelle. Le but de l'empereur est
de réaliser l'union de l'Europe Occidentale, mais l'édifice, trop vaste, sera
une fois de plus démembré par ses successeurs. Des luttes intestines
affaiblissent les Carolingiens qui,
d'autre part, résistent mal aux nouvelles vagues d'invasion. Louis 1er le Pieux, Charles II le Chauve, Charles III le Simple assistent, impuissants, aux incursions des Hongrois, des
Sarrasins et surtout des Scandinaves (Vikings) auxquels ils devront céder une vaste
province. Incapables de défendre les populations, ils laisseront souvent ce
soin à des chefs locaux, hâtant ainsi les débuts de la féodalité.
Peu à peu, le pays se hérisse de châteaux forts : les puissants
protègent les faibles. On assiste à la montée d'une caste de propriétaires
fonciers, possédant la force militaire. Les seigneuries se multiplient et
deviennent héréditaires. Dans la nouvelle société hiérarchisée, les hommes sont
personnellement liés les uns aux autres par des contrats entres vassaux et
suzerains. La féodalité constitue une sorte de pyramide au sommet de laquelle
le Roi est le suzerain suprême, mais le pouvoir, décentralisé, appartient en
fait aux grands possesseurs de fiefs.
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