FRANCOIS 1ER, CHEF DE GUERRE
        
    
    

        
 
            
LE JEUNE FRANCOIS 1ER TRIOMPHE A MARIGNAN
(13 septembre 1515)


Successeur de Louis XII, François
1er est sacré roi le 25 janvier 1515 à l'âge de vingt et un ans. A peine monté sur le trône,
il part en Italie reconquérir le Milanais, acquis par Louis XII en 1499, mais perdu une
dizaine d'années plus tard. Au mois d'août 1515, François 1er se dirige sur Milan à la
tête de 40 000 hommes, l'une des plus importantes armées jamais levées jusqu'alors. Les
troupes helvétiques alliées au Duc de Milan protègent la capitale Piémontaise. Le 13
septembre 1515, la bataille historique de Marignan s'engage.

Alors qu'une véritable course poursuite
s'engage entre les deux armées pour rejoindre la cité lombarde, François 1er décide de
dresser le camp à Marignan, à quelques kilomètres de Milan, la capitale ducale.

Le 13 septembre, les généraux helvètes
choisissent d'attaquer les premiers, afin de surprendre l'ennemi français. Mais la terre
sèche des chemins de Lombardie informe les Français de la manoeuvre quand ils
aperçoivent des nuages de poussière s'élever à l'horizon. Tactiquement la bataille est
loin d'être remarquable, mais les armées suisses et françaises font preuve d'une
extrême bravoure. Les infanteries se livrent des combats au corps à corps acharnés
tandis que les cavaleries rencontrent beaucoup de difficultés à se déplacer dans un
paysage sans relief, coupé de rivières, canaux et fossés. Au soir du premier jour de la
bataille, les deux parties cessent l'affrontement avec la venue de la nuit. François 1er
est enthousiaste.

A l'aube, les combats reprennent, les Helvètes semblant même un moment reprendre le
dessus. Mais l'arrivée de la cavalerie et de l'infanterie vénitienne, alliées des
Français et qui stationnaient non loin, cause la débâcle et la fuite de l'armée de la
Confédération poursuivie sans pitié par les troupes françaises. L'ennemi laisse 13 000
morts sur le champ de bataille et Milan devient un fief français pour dix ans.

Pierre Terrail, seigneur de Bayard, a
servi Charles VIII, puis Louis XII. En 1503, seul contre deux cents espagnols, il défend le pont
de Garigliano. Cet acte d'héroïsme fait de lui le militaire le plus célèbre du royaume
et un véritable héros populaire que l'on dit "sans peur et sans reproche".
Participant à toutes les campagnes d'Italie, Bayard s'illustre par sa témérité dans
tous les combats.

A Marignan, ayant fait preuve d'une grande bravoure sur le champ de bataille, François
1er pour lui prouver son estime, lui demande de l'armer chevalier. Dix ans plus tard, c'est
au cours d'une nouvelle bataille en Italie que Bayard est frappé mortellement d'un coup
d'arquebuse alors que l'armée française bat en retraite.

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